Présentation de Laurenn Devil

La vie, les sentiments, une horde de pensées virevoltantes qui ne font que semer le doute et l’incertitude dans nos âmes.
Une journée d’orage, la pluie tombait comme des lames tranchantes qui ne cherchaient qu’à percer le sol. Le tonnerre retentissait comme mille cloches qui sonnaient ensemble. Cependant seuls mes cris résonnaient à travers les murs de la ville de Chicago, le pire instant de ma vie mais aussi le plus logique.
Je suis née le 23 aout 1668, en une journée bien ordinaire, je vivais dans un village au nord de Chicago : Madison. Mes parents bien trop pauvres pour pouvoir subvenir au besoin d’un enfant décidèrent de me donner à une famille aisée pour que j’aie la meilleure vie possible, enfin d’après eux, car c’est à partir de ce moment que mon existence a chaviré. Ces sois disant « parents » ne faisaient que me reprocher d’être une incompétente et une vaut rien. Je décidais alors à mes 17 de quittaient la maudite ville de Denver où tous mes souvenirs seraient enterrés à jamais.
Sur la route, je ne me préoccupais que de modeler ma nouvelle vie cependant à seulement 32 kilomètres de Chicago là où 132 passagers devaient se rendre, le bus où nous étions fit une panne. La station la plus proche était à 20 kilomètre, sans moyens de communications, nous devions faire du stop pendant que le conducteur réparer l’autobus. Je ne sais pas si heureusement est le mot juste mais je réussis à trouver un moyen de transport pour me rendre à Chicago. Les poules qui me tenaient compagnie n’étaient pas très chaleureuses mais elles faisaient quand même l’affaire.
Enfin arrivée ma seule préoccupation était de trouver un logement, et avec seulement 39 dollars je n’allais pas aller bien loin, alors je me suis misent à cherchais désespérément dans les rues défavorisées, sombre et humide de Chicago un endroit où dormir mais à la place je rencontrai une personne des plus étrange, malgré une longue cape rouge je réussis à voir son visage, des traits d’homme, un teint pâle, des lèvres rouges écarlates et un regard perçant.
Il se rapprochait lentement de moi sans dire un mot, je commençais à reculer et pour m’en dissuader il fit un bon et m’attrapa le bras, son odeur était envoutante je ne savais plus ce que je faisais. Il m’expliqua que le moment était venu pour moi d’intégrer un univers où je me sentirais à ma place, où j’aurais mon chez-moi et en un instant il rejeta un souffle sur mon visage. J’ai cru mourir de douleur et c’est exactement ce qui c’est passé : je suis morte et ressuscitée…